Ces substances minérales, comme le calcium ou le magnésium, ne participent pas directement au métabolisme énergétique mais sont impliqués dans le bon fonctionnement général de l'organisme. Ils jouent un rôle majeur dans la formation des tissus, le fonctionnement nerveux et musculaire et enfin la production des hormones. Certains d'entre eux, sont présents en très petite quantité parfois à peine décelable, ils sont alors appelés "oligoéléments" du grec « oligos » qui signifie « peu abondant »,
Le corps humain est incapable de fabriquer les oligoéléments et minéraux essentiels. L’alimentation et l’eau constituent les seuls apports. C’est pourquoi une alimentation variée, riche en produits frais de bonne qualité est indispensable si l’on veut éviter les manques et ne se priver d'aucune source.
Si l'organisme humain vit au rythme des hormones, c'est plus vrai encore pour celui des femmes et particulièrement pendant la puberté, les périodes menstruelles, la grossesse ou la ménopause.
Pour soutenir cette énergie, les oligoéléments dont l'organisme féminin a le plus besoin sont :
Les femmes et les hommes actifs peuvent être touchés par un manque en oligoéléments et sels minéraux due principalement aux déséquilibres de l'alimentation moderne et au stress.
Les oligoéléments susceptibles d’être le plus rapidement épuisés sont le magnésium, le zinc dont la fonction est de lutter contre le stress oxydatif des cellules, le molybdène qui contribue au métabolisme normal des acides aminés soufrés et donc à la digestion, le sélénium, véritable bouclier contre les radicaux libres. Les sportifs sont également concernés.
Les personnes âgées ont quelques défis à relever : conserver leur capital ostéo-articulaire, maintenir une activité normale et se préserver des virus de saison. Les oligoéléments dont leur corps a le plus besoin sont le zinc-silicium, le sélénium, le manganèse-cuivre.
Les adolescents connaissent de profonds bouleversements hormonaux qui peuvent se manifester par une peau plus sensible, acnéique. Ils sont plus exposés que d’autres aux virus saisonniers. Une sensation de fatigue intense est parfois ressentie. Leurs besoins peuvent donc être ciblés autour des problématiques de peau ou d'énergie mais également de minéralisation du squelette. Si leur alimentation n’est pas équilibrée, les sources de zinc pourraient être insuffisantes par exemple.
Une alimentation déséquilibrée peut entraîner un dysfonctionnement du métabolisme des macronutriments (dont les sucres et les matières grasses). Un foie paresseux ou une exposition chronique à des polluants accentuent le phénomène. Or, le molybdène, le chrome ou le zinc sont les principaux sels minéraux catalyseurs des enzymes digestives.
Outre les acides aminés, une autre classe de nutriments, le zinc et le fer contribuent à la croissance des kératinocytes lorsqu'ils sont associés à l'arginine et aux vitamines C et D. Les sources alimentaires sont néanmoins diversifiées pour le fer : légumes verts et aliments protéiques se partageant les meilleures teneurs. Le zinc et le sélénium participent au fonctionnement normal des phanères (ongles, cheveux, poils) souvent fragilisées par le stress et les polluants.
Le zinc participe à la synthèse protéique et à la division cellulaire. Grâce à la division cellulaire, les tissus se développent, se régénèrent et cicatrisent. Son action est particulièrement sensible sur la santé de la peau et du système immunitaire tout comme le sélénium.
Le chrome contribue au maintien d'une glycémie normale. Son mode d'action soutient également le métabolisme des macronutriments, en particulier des sucres et des graisses.
Le cuivre est le 3e oligoélément de l'organisme. Ses fonctions sont multiples et interviennent dans divers systèmes dont le système immunitaire, Il participe au métabolisme du fer mais son mode d'action est aussi favorable au système nerveux, à l'instar du magnésium. Le cuivre est aussi utilisé que comme accélérateur de réactions enzymatiques (catalyseur). Enfin, le magnésium, le sélénium ou le zinc contribuent à maintenir les fonctions cognitives et participent au métabolisme des neurotransmetteurs.